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Le Livre des Esprits > LIVRE TROISIÈME — LOIS MORALES > Chapitre XII — Perfection morale > Les vertus et les vices > 905
905. Certains auteurs ont publié des oeuvres très belles et très morales
qui aident au progrès de l'humanité, mais dont eux-mêmes n'ont guère
profité ; leur est-il tenu compte, comme Esprits, du bien qu'ont fait
leurs oeuvres ?
« La morale sans les actions, c'est la semence sans le travail. Que vous sert la semence si vous ne la faites pas fructifier pour vous nourrir ? Ces hommes sont plus coupables, parce qu'ils avaient l'intelligence pour comprendre ; en ne pratiquant pas les maximes qu'ils donnaient aux autres, ils ont renoncé à en cueillir les fruits. »
« La morale sans les actions, c'est la semence sans le travail. Que vous sert la semence si vous ne la faites pas fructifier pour vous nourrir ? Ces hommes sont plus coupables, parce qu'ils avaient l'intelligence pour comprendre ; en ne pratiquant pas les maximes qu'ils donnaient aux autres, ils ont renoncé à en cueillir les fruits. »