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LA GENÈSE, LES MIRACLES ET LES PRÉDICTIONS SELON LE SPIRITISME > LA GENESE > CHAPITRE III - Le bien et le mal > L'INSTINCT ET L'INTELLIGENCE. > 12
12.- L'intelligence se révèle par des actes volontaires, réfléchis, prémédités, combinés, selon l'opportunité des circonstances. C'est incontestablement un attribut exclusif de l'âme.
Tout acte machinal est instinctif ; celui qui dénote la réflexion, la combinaison, une délibération, est intelligent, l'un est libre, l'autre ne l'est pas.
L'instinct est un guide sûr, qui ne trompe jamais ; l'intelligence, par cela seul qu'elle est libre, est parfois sujette à erreur.
Si l'acte instinctif n'a pas le caractère de l'acte intelligent, il révèle néanmoins une cause intelligente essentiellement prévoyante. Si l'on admet que l'instinct a sa source dans la matière, il faut admettre que la matière est intelligente, même plus sûrement intelligente et prévoyante que l'âme, puisque l'instinct ne se trompe pas, tandis que l'intelligence se trompe.
Si l'on considère l'instinct comme une intelligence rudimentaire, comment se fait-il qu'il soit, dans certains cas, supérieur à l'intelligence raisonnée ? qu'il donne la possibilité d'exécuter des choses que celle-ci ne peut pas produire ?
S'il est l'attribut d'un principe spirituel spécial, que devient ce principe ? Puisque l'instinct s'efface, ce principe serait donc anéanti ? Si les animaux ne sont doués que de l'instinct, leur avenir est sans issue ; leurs souffrances n'ont aucune compensation. Ce ne serait conforme ni à la justice ni à la bonté de Dieu. (Ch. II, n° 19.)
Tout acte machinal est instinctif ; celui qui dénote la réflexion, la combinaison, une délibération, est intelligent, l'un est libre, l'autre ne l'est pas.
L'instinct est un guide sûr, qui ne trompe jamais ; l'intelligence, par cela seul qu'elle est libre, est parfois sujette à erreur.
Si l'acte instinctif n'a pas le caractère de l'acte intelligent, il révèle néanmoins une cause intelligente essentiellement prévoyante. Si l'on admet que l'instinct a sa source dans la matière, il faut admettre que la matière est intelligente, même plus sûrement intelligente et prévoyante que l'âme, puisque l'instinct ne se trompe pas, tandis que l'intelligence se trompe.
Si l'on considère l'instinct comme une intelligence rudimentaire, comment se fait-il qu'il soit, dans certains cas, supérieur à l'intelligence raisonnée ? qu'il donne la possibilité d'exécuter des choses que celle-ci ne peut pas produire ?
S'il est l'attribut d'un principe spirituel spécial, que devient ce principe ? Puisque l'instinct s'efface, ce principe serait donc anéanti ? Si les animaux ne sont doués que de l'instinct, leur avenir est sans issue ; leurs souffrances n'ont aucune compensation. Ce ne serait conforme ni à la justice ni à la bonté de Dieu. (Ch. II, n° 19.)